CORRESPONDÊNCIA. 71
Carta de Max Hölzer para António Telmo de 18 de Janeiro de 1978
18.1.78
Mon cher António Telmo,
encore une fois nos lettres se sont croisées – il parait qu’il y ait « quelque chose » sur le chemin. – merci pour tout !
Je veux vous dire tout-de-suit mon consentement : inviter les deux « nouveaux éléments » dans le « cercle de lecture ». Ce qui concerne Manuel João Calado, j’espère que je le peux prendre lors de ma proche venue dans votre « cercle intérieur ». – Vous constatez avec moi que vu tous les « événements » du dernier temps depuis novembre, la « chose » montre comme des pulsations, pareil à celles qui animent les nombres, signe d’une « certaine » vie, -- et et d’une vie certaine, bien que jamais assurée.
Je suis très attentif à tout ce que vous m’écrivez de vous-mêmes, et content. Ce que vous dites de vos « difficultés » , cela ne peut pas ne pas être actuel jusqu’à la fin de notre vie – et encore… Nous sommes toujours mis devant des contradictions, comme p.e. le « péril de Diable » de hâter, vouloir « accélérer » les choses, et le fait que « notre temps » est bref. La chose importante est notre présence ici et maintenant : et évidemment, là il n’y a rien à « acquérir », ni science, ni « spiritualité » -- ce cela que font les gens de tous bords, les gens de « ce monde » qui, pourtant, ne sommes pas présents, ni ici, ni ailleurs. Je crois que vous avez bien commencé, je veux dire que votre point de « départ » était bon, juste, et que vous l’avez compris très tôt. À partir de là. Tout devient ou devrait devenir toujours plus « subtil », mais ce n’est pas une chose à « mesurer ». La « compréhension » se fait se fait, se développe par l’expérience, dans l’expérience d’abord. C’est pourquoi la compréhension d’un écrit comme le B, ne peut être que presque nul chez les autres, surtout du cercle G. (il ne peut pas leur le [sic] dire, naturellement) ; mais la mienne n’st nullement accomplie, loin de cela… L’espace, cher António Telmo, dans lequel nous nos mouvons est vaste, et notre monde intérieur, si riche qu’il paraît, est (encore) petit et une chose « incompréhensible » comme le B, avec ses aspects « énormes », la « disparité » voulue, les « lacunes », ne peut être qu’un point dans les repères intermédiaires dont les autres nous devrons créer « nous-mêmes » á partir de toutes nos « facultés », tous nos « centres » qui se « retrouvent » dans le « fonctionnement » de ce monde à nous (et dans l’égo accaparant)…
[i]C’était peut-être trop -- ? Je vous embrasse amicalement. Max