CORRESPONDÊNCIA. 69
27.12.77
Mon cher ami,
Noël à Borbe, sentir le calme éveil de la terre, dans la solitude tout unificatrice de l’âme, et pas seul, avec votre femme, vos enfants, dans votre maison – éveil de la terre à elle-même, à ce qui ne fut jamais tracé sur elle, mais qui concerne toute femme, toute vie, anticipation du sentiment demandé qui se donne parce que « la face est tournée vers la face », -- les distances aussi cachent une possibilité « positive » -- l’espace aussi répond si nous abandonnons, inclusivement, inclusivement [?] les étroitesses en nous. J’ai plusieurs pays de naissance, et le dernier en datte – c’est Portugal.
Vous étiez à Sesimbra – dites-moi en quelques mots comment, d’après vous, les choses se passaient. Une « grande purification », en et par nous tous, s’est exprimée en deux « cercles ». – Dites à Godinho qu’il m’écrive s’il y a des questions. – E vous aussi, posez les questions auxquelles vous croyez ne pas pouvoir répondre – et mêmes[sic] les autres… Où êtes-vous avec (dans) le livre de Ouspensky ? – Une ouverture toujours, sans cesse, nouvelle est nécessaire pour maintenir un accès vivant, sur la hauteur de la recherche, parce qu’il n’y a plus de continuité extérieure – ouverture et « rappel ».
J’ai travaillé, depuis mon retour, et mes « tous les plans ». Et je voudrais bien être avec vous – « prochainement ».
A vous, à votre femme, à vos enfants, mes pensées chaleureuses. Et une bonne année 78 ! Je vous embrasse amicalement. Aussi de Brigitte.
Max
P.S. Faites-moi, s.v.pl., une liste des participants du « cercle de lecture ». Et écrivez-moi les dates des prochaines réunions !