CORRESPONDÊNCIA. 61
Carta de Max Hölzer para António Telmo, de 6 de Maio de 1977
Le 6 Mai 77
Mon cher ami António Telmo:
En espérant que vous n’êtes pas trop déçu, je dois vous dire que je devrais changer mon plan en ce qui concerne mon entrée au Portugal via Badajoz. Il y avait plusieurs raisons , entre outre « um cansaço » censé par le travail et des « affections locales ».
J’arriverai donc le jeudi 26, à Lisbonne avec un avion de TAP à 12.20, venant de Madrid. Carlos Silva m’a écrit qu’il veut venir me chercher ; j’écrirai avec le même courrier à Francisco Sottomayor et à Carlos Silva l’heure de mon arrivée. Je vais prier à Francisco Sottomayor de me faire réserver une chambre dans l’Hôtel Americano pour la première nuit. Il serait bon si nous pouvions être ensemble le même soir une première fois. Mais si vous n’êtes pas à Lisbonne, cela sera reparable, parce que je voudrais aller le vendredi à Borba et rester là, ou avoir un temps [?], avec vous ou près de vous pendant le Pentecôte. Cela vous irait-il ?
Ce qui concerne la conférence : peut-être, pour éviter toute limitation politique, dans le « Grémio Literário » ? – Au lieu de conférence, je préférerais « causerie ». – Cela n’exclurait pas qu’on se rencontre dans les autres cercles aussi, [palavra ilegível] après, dans la deuxième semaine après Pentecôte. Parce que la date, je pense qu’il serait mieux de la fixer dans la première semaine après Pentecôte, par ex. le 2 ou 3 juin (mais aussi à tel autre jour, selon es meilleurs conditions, les habitudes etc…). En ce cas, celui ou ceux dont on jugera qu’ils s’intéressent vraiment pour un ? travail personnel, pourrions [sic] participer à nos réunions la deuxième semaine.
Puisque j’estime que vous organise ces choses, je vous prie de les dire à nos deux amis Francisco S. et Carlos S.
Pour le temps où je reste à Lisbonne, je suis invité de demeurer chez Carlos Silva.
Paris et son « air » m’a fait beaucoup de « mal » ces dernières années et surtout cet hiver : je vais donc chercher un endroit alure [?] et plus aéré pour quelques jours, après avoir terminé et tapé mon article sur Pessoa – que j’écrivais quatre fois, et que je pourrai vous montrer. Donc, ne m’écrivez plus à Paris : je téléphonerai un soir à Francisco S. pour savoir comment les choses vont. –
Votre lettre, et ce que vous me dite de Fr. S., m’a beaucoup ému. Mais n’attendez trop, dans ce sens, que le commencement nécessite avant tout, une tâche difficile qui consiste à désapprendre, et on ne peut pas savoir, d’abord, pourquoi au moins pas tout-à-fait. Mais je viens avec tout « ce qui m’est possible » donner. – Je ne sais pas bien interpréter l’acte de Qu. L. [?] – une lettre de lui, autrefois, m’a semblé très intelligente, concise, consciente. Alors ? Il vous l’a dit lui-même ? – Mais j’espère d’être bientôt chez vous. Avec toute mon amitié
Max H.