CORRESPONDÊNCIA. 57
Depois de uma carta sem data e de outra datada de 16 de Maio de 1975, retoma-se hoje a publicação da correspondência de Max Hölzer para António Telmo, que, com transcrição, apresentação e notas de Risoleta C. Pinto Pedro, havia sido iniciada nesta página em 21 de Agosto de 2021.
Carta de Max Hölzer para António Telmo, de 16 de Maio de 1975
Le 6 août 75
Cher António Telmo,
Tout-de-suite après avoir reçu votre lettre, et très content d’avoir votre adresse exacte, j’ai donné l’ordre de vous envoyer les livres, et je pensais que vous aurez de cette manière une “réponse” immédiate: mais je ne savais pas que l’ami à Francfort qui attendait l’adresse, étai parti avant d’avoir reçu ma lettre. Puis, moi aussi je devais partir pour un colloque à l’Université de Genève, sur le fait religieux “interdisciplinaire”, comme on dit (théologiens, sociologues et.) – c’était très décevant mais au moins partiellement un aveu de leur impuissance totale- Entre temps – tout en participant avec un certain engagement [ilegível] aux “événements” – j’ai continue à travailler intensément dans plusieurs directions – et “en marge” aussi à écrire d’autres choses sur Fernando Pessoa, que je pense à pouvoir publier l’automne ou l’hiver prochain comme “apprêts”[?] …
Savez-vous que Castanede a publié un 4 -ème tome, tales of Power, qui est tout à fait extraordinaire et donne – si on a la patiente de l’analyser, comparer, composer les “membres” – les clefs et une connaissance structurelle assez avancée.
Écrivez-moi, s’il vous plaît, si vous avez reçu les livres. Une autre chose m’intéresserait – si vous avez la possibilité, par votre éditeur, de vous faire venir des livres français ou anglais.
Francisco n’a pas pu venir pour un de ses brefs séjours? Je lui écrirai.
Si vous pouviez le faire, ce serait une bonne préparation pour un travail ultérieur, lisez le livre de Ouspensky, Fragments d’un enseignement inconnu, le livre est paru aussi en espagnol et en français et en anglais naturellement. Lisez-le ensembles, sans trop discuter.
Vous avez tout à fait raison avec la solitude! Mais d’autre part, elle ne comporte pas assez des frictions éveillantes par lesquelles nous commençons, si nous abandonnons tout notre vocabulaire et toutes nos représentations psychologiques etc habituées, à nous connaître nous-mêmes. Il n’y a pas de temps à perdre.
Je pense à vous, tous les jours, et de moins et moins, l’espace nous separe.
Avec mon affection la plus cordiale,
Max H.
Merci pour votre belle lettre! – Dalila m’a écrit que le Dr. José M. avait été opéré et se trouverait encore dans un état de faiblesse – dites-moi où je pourrais lui écrire et envoyer un livre.